Les villes changent rarement de nom, mais cela peut arriver
Un phénomène semblable s’est produit en 1973 lors de la création de ce qui est devenu Mirabel, dont le nom ne faisait pas référence à une municipalité en particulier et qui, donc, éclipsait les anciennes.
L’ancien nom faisait référence aux rassemblements de trois cantons, dit la mairesse actuelle, Kim Cartier-Villeneuve. La municipalité qui compte 932 habitants, dont les deux tiers parlent principalement anglais, a choisi de changer son nom puisque c’était «plus facile» de l’identifier la municipalité où se trouve… le lac à la Loutre.
Pour plusieurs citoyens, c’était «un assaut inacceptable [sur] l’identité locale forte» et le sentiment d’attachement à leur municipalité, a tranché le professeur Bérubé. Pour la professeure Claire Poitras de l?Institut national de la recherche scientifique (INRS), la saga a contribué à mettre sur la place publique que plusieurs villes «disparaissaient» de la carte.
C’est l’une des rares fois où des considérations de «marketing» ont joué un rôle dans un changement de municipalité, indique l’historien en traçant un parallèle avec Asbestos qui tente de se débarrasser de cette connotation défavorable de son nom.
«C’est assez unique qu’on juge à une époque qu’une expression est digne de nommer un endroit et qu’un certain temps après que ce mot-là devienne associé a quelque chose de littéralement toxique», ...
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